L’achat des billets
La premiere fois, a Saint Petersbourg, nous avons
reussi a avoir nos billets grace a seulement trois mots: deux, billets, Moscou.
Mais ensuite, l’employee ne voulait pas nous laisser partir! Elle nous repetait
sans cesse le meme mot, ca devait etre important. Ah oui, effectivement ca
l’etait, elle nous indiquait que le train ne partait pas de cette gare mais
d’une autre, trois kms plus loin!
A Kazan, on n’a pas trop compris comment on a fait
pour avoir des billets. La femme au guichet nous fait signe qu’il ne reste plus
qu’un seul billet en vente. Nous voila bien embetes, qui se sacrifie pour
rester en Russie??? Vu qu’il n’y a pas de volontaires, on reste plantes devant
le guichet sans savoir quoi faire (les autres trains sont beaucoup trop chers).
Mais on croit comprendre qu’il faut revenir le soir, juste avant la fermeture. Y aurait-il un espoir? Eh
bien oui, on a toujours pas compris pourquoi mais 10mn avant la fermeture des guichets, on
obtient 2 places dans le train voulu! Magique!
Le
depart
Pour embarquer, c'est simple, il suffit de traverser
les voies du train, valise en main. Un coup d'oeil a droite, un coup d'oeil a
gauche c'est bon on peut y aller.
On embarque, la machine s'ebranle, ca y est on est
parti (tiens, j'aurais jure qu'on repart en direction de Moscou...). 45min plus
tard le train s'arrete, juste le temps pour nous d'apercevoir des brebis sur la
voie d'a cote. Le train redemare mais... dans l'autre sens! Un peu apres nous
refranchissons notre gare de depart pour cette fois ne plus changer de sens.
Curieux moment qui s'est deroule le temps d'un repas, repas ou nous partageons
nos victuailles avec celles de nos voisins. Nous voila en route pour 23h de
train…
La vie a bord du train
Le Transsiberien, c’est un peu comme une maison
roulante ou chacun s’amenage un petit coin. La nuit on rejoint sa couchette
pour dormir un peu. On dit que le train, ca endort et ca berce, mais le
Transsiberien, ca berce fort! La journee, on fait des siestes, on mnage, on
ecoute de la musique, on regarde le paysage. On sort se degourdir les jambes dans
les grandes gares, la ou les arrets sont plus longs. C’est assez reposant…
Une hotesse de train, la provodnista, est charge de
veiller sur notre wagon. Elle controle les billets, donne les draps propres,
fait le ménage, vend de la nourriture et veille a l’approvisionnement en eau
chaude. Une sorte de maman qui veille sur ses 54 passagers!
La particularite a bord du Transsiberien, c’est l’heure.
Un vrai meli-melo! La Russie est partagee en 11 fuseaux horaires. On change
donc d’heure tres souvent a bord du train. Mais allez savoir pourquoi, toutes
les gares restent a l’heure de Moscou! Ce qui donne des resultats surprenants:
personne n’a la meme heure dans le train, suivant la ville ou l’on est monte. Ce
matin, notre billet indiquait une arrivee pour 2h du matin. Ce qui signifie en
realite 6h, heure locale.
J'essaye d'imaginer la m^me chose en france: la SNCF serait un peu perdu...et nous aussi d'ailleurs!
RépondreSupprimerEn tout cas ca illustre l'immensité des territoires....